http://orientation.blog.lemonde.fr/2011/05/25/moi-prof-non-merci/#comment-2351
Un rappel de l'argument de NS pour la masterisation et la fameuse revalorisation qui devait s'ensuivre. Je ne perdrai pas mon temps à retrouver le discours dans lequel il insistait sur cette "conséquence" présentée comme incontournable.
Qui est assez naïf pour imaginer que la rémunération n'a rien à voir, dans la société actuelle, avec la considération. Dans quel mépris sont tenus les "petits profs" sans signes extérieurs de richesse.
Une carrière de prof, c'est long, et on a le temps de s'user, de déchanter, d'en voir de toutes les couleurs, plus d'ailleurs à cause du système et de ses volte-faces permanentes, son manque de soutien, que des élèves qui présentent le seul réel point attractif et la seule véritable source de satisfaction dans ce métier, quelles que soient les difficultés qu'on rencontre avec eux.
RépondreSupprimer"le juste" a raison hélas : les difficultés de recrutement ne font que commencer. Bientôt on ne choisira ce métier que par défaut, et c'est déjà le cas des littéraires qui ne reçoivent plus une formation de base au lycée. Ce qui vient de se passer à l'agrégation d'histoire, est emblématique de ce sabotage, et je ne parle pas des problèmes entre syndicats d'enseignants.
"Volte-face" est un nom féminin invariable (désolée)
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