dimanche 29 mai 2011

Il y a féminisme et féminisme

Pas drôle de ne retenir de ce mouvement de gratitude qui remonte à l'antiquité (sur ce point au moins l'auteure est honnête), que la photo du Maréchal.
Faut-il donner des arguments fallacieux à tous ces pères négligents et oublieux ? Quelle maman n'est pas touchée par l'hommage ?
Quelle époque.
Vous feriez mieux de lire la chronique de Nancy Huston.
Il y a féminisme et féminisme.
L'un empêche l'autre d'avancer semble-t-il.
Faut-il s'étonner dans ce cas que l'on progresse à la manière des écrevisses ?

La "bonne" mauvaise foi

C'est la mauvaise foi de ceux et celles qui ont le pouvoir, à la mode jésuite, à la mode de la bourgeoisie d'antan, quand on peut mentir effrontément parce qu'on sait que ce sera parole contre parole, pouvoir contre pouvoir, et que tout le monde viendra lâchement se ranger sagement du bon côté.
Ainsi certaines virulences féministes ou antiracistes mal fondées, et qui servent bien mal les nobles causes qu'elles prétendent soutenir. Il n'y a qu'à voir comment les journaux de tous bords ont vite fait de condamner des propos dont on a voulu faire croire qu'ils portaient préjudice à toutes les victimes de crimes sexuels.
Et ce maire de Manhattan qui demande à DSK de payer les frais de gestion consécutifs à la publicité planétaire que la police new-yorkaise a fait de cette affaire en l'exhibant comme s'il avait été jugé coupable. Pourquoi dans ce cas ne pas lui reverser les dividendes des bénéfices monstrueux que cet arrangement a généré chez les medias du monde entier ?
C'est cela, la "bonne" mauvaise foi, une mauvaise foi qui a raison de tout et de tous, en dépit du bon sens même.