mercredi 25 mai 2011

"mal orientés ou mal préparés" ?

http://orientation.blog.lemonde.fr/2011/05/25/apres-le-bac-qui-reussit-et-ou/#comment-2271

Je ne répèterai jamais assez qu'aucune orientation n'est le remède-miracle à une mauvaise préparation, quand ce n'est pas une absence de préparation. Le laxisme, et surtout la loi du "il n'est pas motivé, il n'aime pas cette matière, les profs ne le motivent pas", ont fait les ravages que l'on voit.
Au lycée quand un élève ne réussit pas c'est la faute de ses professeurs. En première année de faculté l'élève devenu étudiant est tout étonné qu'on l'ait laissé ne pas venir en cours, et surtout que ses absences soient traduites par un échec sans appel. Mais comptons sur nos ministres pour "adapter" l'université à ce phénomène..
Ce ne serait pas si grave si, d'ores et déjà, l'on n'était en mesure d'observer des différences énormes de niveaux, en prépa, entre des étudiants ayant tous obtenu la "même" mention très bien.
Qu'est-ce que cela signifie ? Seuls les étudiants des prépas le savent réellement : à quelques exceptions près on maintient la plupart des meilleurs élèves du lycée à un niveau bien inférieur à celui qu'ils pouvaient atteindre, parce que l'ensemble de la classe ne pourrait pas suivre, et parce qu'on n'a pas le droit de faire de classes de niveaux, pour des raisons idéologiques.
Seuls les établissements qui parviennent habilement à contourner certaines règles, fournissent un enseignement de qualité à tous (car en effet l'élève moyen se sent totalement diminué lorsqu'il peine à suivre ou se retrouve toujours en fin de tête), et les parents avisés le savent. Les ministres aussi.

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