http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2011/05/20/rififi-chez-les-syndicats-de-leducation/#comments
Quand les conditions de travail des enseignants seront tellement dégradées qu’il faudra faire appel à des personnes surendettées ou déclassées pour enseigner à vos enfants, peut-être réaliserez-vous qu’il était déjà trop tard pour réhabiliter et revaloriser une profession qui ne joue plus que le rôle de bouc émissaire de la nation.
Et cela, l’article le souligne, grâce à des syndicats « qui n’ont pas réussi jusqu’à aujourd’hui à défendre les enseignants alors qu’ils étaient majoritaires”.
Justement, il semble depuis presque toujours qu’il soit honteux, dans ces syndicats et cette profession, de se battre pour autre chose que pour les élèves.
Réclamer un salaire décent, une réduction du temps de travail à l’image de celles dont les autres professions ont pu bénéficier depuis 1981, une réduction des charges hors temps de travail (jurys, formation, encadrement de stagiaires, examens, concours, réunions et conseils divers) qui pèsent ou bien une rémunération (voire tout simplement le remboursement de frais de transport et d’hôtel) mieux appropriée, sont des sujets tabous.
Il faudrait avoir honte d’exercer une profession qui requiert des temps de réflexion, des lectures, des recherches documentaires, une vie intellectuelle quoi, dans une société où tout se comptabilise.
Que ça bouge dans les syndicats, tant mieux, car cela ne peut absolument pas être pire.
Quand les conditions de travail des enseignants seront tellement dégradées qu’il faudra faire appel à des personnes surendettées ou déclassées pour enseigner à vos enfants, peut-être réaliserez-vous qu’il était déjà trop tard pour réhabiliter et revaloriser une profession qui ne joue plus que le rôle de bouc émissaire de la nation.
Et cela, l’article le souligne, grâce à des syndicats « qui n’ont pas réussi jusqu’à aujourd’hui à défendre les enseignants alors qu’ils étaient majoritaires”.
Justement, il semble depuis presque toujours qu’il soit honteux, dans ces syndicats et cette profession, de se battre pour autre chose que pour les élèves.
Réclamer un salaire décent, une réduction du temps de travail à l’image de celles dont les autres professions ont pu bénéficier depuis 1981, une réduction des charges hors temps de travail (jurys, formation, encadrement de stagiaires, examens, concours, réunions et conseils divers) qui pèsent ou bien une rémunération (voire tout simplement le remboursement de frais de transport et d’hôtel) mieux appropriée, sont des sujets tabous.
Il faudrait avoir honte d’exercer une profession qui requiert des temps de réflexion, des lectures, des recherches documentaires, une vie intellectuelle quoi, dans une société où tout se comptabilise.
Que ça bouge dans les syndicats, tant mieux, car cela ne peut absolument pas être pire.